Les Messagers

de Wayne Macauley

L’HISTOIRE

Imaginez un jeu… Vous tenez le bout d’un élastique dans votre main. A l’extrémité opposée quelqu’un tire, comme vous, de plus en plus. Le premier qui lâche a perdu… Mais l’autre subira en retour la cinglante détente du caoutchouc. Un jeu sans vainqueur ?

Voici comment deux soldats en déroute se représentent le conflit qui oppose leurs pays respectifs. La guerre réduite à son absurdité même. Simples pions manipulés par des généraux lointains, dans une guerre invisible, sans effusion de sang, ils vont imaginer un coup fumant pour tenter de mettre un terme au conflit.

Tragique, burlesque à souhait, cette parabole de l’auteur Australien Wayne Macauley excelle à décrire l’inanité de notre condition moderne, sans jamais céder à la résignation. Entre sidération, fou rire, émotion, sentiments doux-amers, ces petits soldats clownesques nous emmènent dans la foi de leur amitié naissante.

Dans un monde vide de sens, ou l’on communique plus par écrans interposés que « pour de la vraie », nos messagers, eux, ont choisi leur camp, et, tout ensablés qu’ils sont, dans ce cimetière de vélos rouillés, ils mènent la seule vraie bataille qui soit.

L’ÉQUIPE

Mise en scène et traduction : Etienne Grebot

Avec : Jacques Ville, Sébastien Chabane et Etienne Grebot

Scénographie : Florent Gautier

Costumes : Violaine L. Chartier

Régie vidéo, son et lumière : Christophe Pierron

Administration de production : Sarah Douhaire